Lorsque l’on tape «concertation» dans un moteur de recherche Internet, de multiples définitions sont proposées parmi lesquelles :
- Le Petit Robert : « Fait de se concerter ».
- Larousse : « Pratique qui consiste à faire précéder une décision d’une consultation des parties concernées ».
- Code de l’urbanisme : « Font l’objet d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées (…) »
Concerter, c’est donc donner la parole à ceux qui sont concernés par le projet.
Informer…
Pour le porteur du projet, il s’agit dans un premier temps d’informer le public. C’est une logique implacable. Qui dit « concertation » dit d’abord « De quoi parlons-nous au juste ? ».
…pour co-constuire le projet…
Dans un deuxième temps, il s’agit d’offrir la possibilité au public (élus, habitants, associations, acteurs du territoire, …) de s’exprimer sur le projet. La concertation doit avoir pour but la co-construction du projet. On parle d’urbanisme participatif !
…sans co-décider du projet !
Dans un troisième temps, il s’agit enfin d’enregistrer, de conserver les observations et propositions du public pour alimenter, contextualiser davantage le projet, lui faire prendre de la hauteur. La co-construction n’impliquent pas la co-décision.